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Madeleine ne viendra pas

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28 juillet 2011

Panam panam panaaam

Le retour du blog caché.

Ca fait maintenant plus de quatre mois que je suis avec Clément. Entre temps, j'ai effectué, terminé et soutenu un stage tout pourri au Réseau sortir du nucléaire. J'ai été prise nul part l'année prochaine, donc on verra. Ca on s'en fout.

Quatre mois donc. Les 3 premiers mois, comme j'étais en stage et que lui ne faisait rien, il les a quasiment passé à Lyon. Et maintenant que j'ai plus rien à foutre, c'est moi qui suis à Paris. Il y a aussi eu la période festival à Montbard. C'était marrant, hormis le matin où je me suis réveillée et qu'un type qui n'était pas clément essayait de m'étouffer en me serrant dans ses bras. Il répétait sans cesse "part pas, reste là", et le pire c'est que je ne me suis pas rendu comte tout de suite que ce n'était pas Clément. La tête dans le cul, une heure de sommeil, tout ça. Pour m'en défaire, je lui ai dit que je voulais juste remettre la couverture, c'est là que je me suis rendu compte qu'il avait les cheveux courts. Je suis resté je ne sais pas... plusieurs minutes alongée à côté de lui, sans avoir l'idée de partir, juste je me disais "si Clément arrive, il va croire que je l'ai trompé". Au bout d'un moment je me suis quand même levée, et je suis allée voir Clément à la buvette, pieds nus. 

Au début, il a cru que c'était juste un type qui était rentré dans la tente et qui s'était endormi. Il l'a viré gentillement apparement, c'est quand il est revenu et que je me suis mise à chialer qu'il a compris. Je ne l'avais jamais vu énervé, et j'espère ne plus jamais le revoir comme ça... Il en pleurait presque de rage, et si Arthur ne l'avais pas retenu, je pense qu'il aurait démoli le type. Du coup, Arthur et deux autres ont foutu le type dans le premier train pour éviter qu'il se fasse lyncher, et nous on est resté debout jusqu'à 9h30, heure où on a enfin pu aller se coucher chez Quentin. Il ne s'est rien produit de bien grave, mais ça m'a secoué quand même. Vu comme j'avais envie de vomir rien qu'au souvenir qu'il m'ait embrassé, je n'ose pas imaginer comment je pourrais réagir si je me faisais violer.

 

C'était l'épisode "chelou-flippant" des quatre mois. Maintenant ce qui m'emmerde plus, c'est ses potes. Enfin, je les aime bien, ils sont cool, mais est-ce qu'on est obligé de les voir TOUS LES SOIRS? J'ai l'impression de vivre un couple à trois avec Bastien en ce moment. A chaque fois qu'on va au resto, il est là. Dès qu'il s'emmerde, il appel Clément. Dès qu'on va "boire juste une bière et on s'en va promis juré", je me retrouve à rentrer toute seule et à l'attendre pendant 2h parce que Bastien lui a proposé un whisky, et une pipe, pis un whisky, vu que t'as pas fini ta pipe.

J'ai fais la gueule pendant une journée entière hier, je pensais qu'il avait compris que j'avais un peu envie de profiter d'avoir mon copain pour moi toute seule et ce soir, qui est là pour manger....? Si seulement c'était un couple à trois avec les avantages... Mais NON! J'ai même plus les avantages d'un couple normal. Là ils sont en train de faire la cuisine en amoureux, après avoir salopé tout le ménage que j'ai passé l'aprem à faire, et je pense qu'ils ont tous les deux oubliés mon existence.

En plus, Clément se lève demain à 6h, du coup ce soir il va s'endormir comme une masse dès que Bastien sera parti, demain, pareil... Mais samedi on va chez Daniel et Javier. Ca va lui faire les pieds!

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6 avril 2011

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31 mars 2011

Ces mecs...

La phrase du moment, et ce depuis un petit mois, c'est : "Tu vas me taper si j'essaie de t'embrasser?". Question piège par excellence, d'autant qu'elle venait d'un ami. Bon, d'un ami pour lequel j'avais toujours eu un léger faible, mais un ami tout de même. 

Et forcément, il faut qu'il habite sur Paris. Les semaines sont longues, les trajets coûteux, mais ça vaut le coup. 

17 février 2011

Et vive le prozac bien sûr!

Depuis la dernière fois que j'ai écris quelque chose ici, de nombreuses choses me sont arrivées, la première, et qui je pense à déclenché pas mal des autres, c'est que ma médecin m'a mise sous Fluoxétine. Le joli mot pour dire prozac sans le dire quoi. Et il était temps, un mois de plus comme ça et je plongeais dans les Rhône. Donc mes angoisses existentielles ont peu à peu reculées, elles sont toujours là, je le sais, mais les médocs les tiennent à distance. Je sais, les médicaments, c'est mal, tout ça. Je sais. Mais à un moment, il faut savoir accepter de l'aide quand rien d'autre ne fonctionne.

Du coup j'ai à nouveau la pêche, ça fait du bien. J'ai passé mes partiels début janvier, et je les aient eu, sans brio, mais 10, c'est la moyenne, et ça me convient. Surtout vu comme j'avais révisé... Si on peut dire que "réviser"="boulotter les 6 saisons de sex and the city en une semaine et demi". Donc, sans avoir foutu grand chose, et en ayant placé une blague sur les borgnes et une citation de Brassens, Bron à réussi à me trouver la moyenne.

Dans le même temps, j'ai trouvé un travail, maintenant j'ai l'honneur d'être ouvreuse dans un théâtre. C'est pas trop fatiguant, la moitié du temps je suis payée pour rentrer chez moi, et le reste du temps je pionce devant la pièce, et les gens sont sympa, donc ça fait du bien. Et ce qui fait surtout du bien, c'est le chèque à la fin du mois. Maintenant, je peux m'acheter plein de viande sans craindre de tuer mon compte en banque, du coup je remange, et je reprends du poids.

Donc globalement, tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes. C'est merveilleux. Hum

19 décembre 2010

Qui se souviendra de moi?

Je viens de regarder un épisode de Bones, le 9eme de la 6eme saison, où elle s'identifie à la victime au point qu'elle a l'impression que c'est elle même. Il y a une phrase intéressante : " je vais vous montrer la peur dans une poignée de cendre", apparemment c'est de TS Eliot, c'est même selon wikipédia mon ami une phrase presque courante en anglais. Mais bon, ça m'a fait réalisé que je n'ai pas vraiment peur de la mort en elle même, après tout, on y passe tous et je penses qu'on est adapter pour survivre à cette peur. Par contre ce qui m'angoisse énormément, c'est de ne pas laisser de traces.

Je me demande à l'instant si c'est pas la fait que maman n'ai pas pensé à fleurir la tombe de Florian à la Toussaint qui a déclenché tout ce bordel. Il est mort depuis 4 ou 5 ans, même moi je ne sais plus, et déjà tout le monde l'a oublié. Il était plus jeune que moi maintenant. C'est un drame immense qu'un garçon de 18 ans meurt d'une leucémie après des années de maladie, et s'en est un autre que quelques années plus tard, personne ne pense au geste simple de mettre un bouquet sur sa tombe. Je pense pas que maman l'ait fait par méchanceté ou par désintérêt, quand je lui ai demandé pourquoi elle n'en avait pas mis sur la tombe de Florian, alors qu'elle fleurit la tombe de la tante de mon grand-père tous les ans depuis plus de 15 ans, elle a juste dit qu'elle avait oublié. Et je pense que c'était vrai : elle a oublié.

Je n'ai pas vraiment peur de la mort, de toute façon on ne s'en rend pas compte certainement, alors bon... J'ai peur de ne pas laisser de traces. Que dans 5 ans, tout le monde m'ait oublié, que dans 10 ans les gens aient du mal à retrouvé mon nom, et que dans 50 ans, personne ne sache que j'ai un jour existé. J'ai peut être un égo sur dimensionné pour penser ça, je ne sais pas, mais je ne penses pas. J'ai l'impression que toutes les personnes sur cette terre vivent pour l'image que l'on a d'eux avant ce qu'ils sont réellement. Et le fait que personne ne se souvienne de toi est la preuve de ton échec sur terre. C'est certainement pour cela que des gens se sont jeté dans l'écriture, la peinture ou je ne sais quoi d'autre, le tunning, n'importe quoi : pour laisser une trace. Victor Hugo ne sera jamais vraiment mort tant qu'il y aura des personnes pour lire ses œuvres, ou même une personne qui aura dans la tête l'image de Jean Valjean et de Cosette. Notre monde s'individualise de plus en plus, et de plus en plus, nous recherchons désespérément le regard de l'autre pour justifier notre existence.

Sans aller jusqu'à écrire les Misérables, chacun voudrait perdurer au moins dans la mémoire de ses proches. Si maman oublie si facilement Florian, est-ce que moi elle ne va pas m'oublier aussi facilement si je meurs avant elle. Et moi, comment je ferais pour vivre avec la douleur d'avoir perdu mes parents?

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17 décembre 2010

pour changer

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27 novembre 2010

stress

En ce moment, je stress pour tout. Avant mon stress était dans mes cauchemars, mais la journée, j'étais à peu près tranquille. Un peu speed par moment, mais rien de bien gênant. Maintenant, j'ai des crises de paniques dès que je sens un endroit de mon corps qui me fait mal. Un point de côté, et vlan, j'ai une côte qui est en train de me perforer un poumon. Un peu mal aux reins et j'ai une infection urinaire. C'est insupportable, ça me bouffe la vie.
Je suis en permanence en train de stresser pour tout et n'importe quoi, au point que le jour où j'aurai réellement quelque chose, je ne le saurai pas.
Ça a commencé juste après avoir appris que je pourrai pas aller en Angleterre et qu'il fallait que je retourne à Lyon. J'ai commencé par me faire une crise d'angoisse au milieu de la nuit avec une peur irrationnelle d'avoir une crise cardiaque.
J'ai perdu tout contrôle sur mon avenir, j'ai été obligé de me laisser porter dans le dernier truc que je voulais faire. Peut être que mon inconscient me à déplacé mon stress pour avoir une vrai raison de stress. En angoissant sur le fait que je vais mourir, je n'ai plus besoin de me soucier de l'avenir, puisque j'ai le sensation qu'il n'arrivera jamais.
J'ai cette angoisse de la mort depuis que je suis toute petite, mais d'habitude, j'ai plus peur de la mort des autres, de mes proches, que de ma propre mort. Là tout c'est déplacé sur moi, et je suis redevenu la gamine de 5 ans qui hurlait toutes les nuits qu'elle voulait pas mourir. Être hypocondriaque est épuisant. Je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose que ma peur, sur ma souffrance qui du coup augmente autant que j'y pense. J'en suis au point où j'ai du mal à manger quand je suis seule parce que j'ai peur de m'étrangler et de mourir comme ça.
Demain j'emménage dans mon nouvel appart, et ça m'angoisse parce que depuis que je suis retournée à Lyon, j'habitais chez ma cousine, j'avais donc quelqu'un pour veiller sur moi. Là je serai toute seule, et j'ai peur de psychoter sans que personne ne soit là pour me rassurer.
J'en conclus qu'il faut que je me trouve un copain en médecine, ça serait parfait. Le pauvre, il aurait du boulot. Sinon j'ai la solution d'aller voir un psy ou je sais pas quoi.

8 novembre 2010

BRON

Toujours aussi pourrie, la fac. Toujours aussi relous, les profs. Toujours aussi déprimant, le temps.

26 octobre 2010

Grosse panique

Aujourd'hui, j'ai appris que j'étais acceptée à la fac de Lyon, avec un mois de retard sur les cours, et donc que je devrais déjà avoir un groupe de td ET un directeur de mémoire ET un sujet de mémoire... J'ai même pas les cours et je n'ai aucune, mais vraiment aucune idée pas trop pourrie pour ce mémoire. Ben ouais, bizarrement, il paraît qu'il faut plus d'une demi journée pour trouver ce genre de trucs.
En plus je commence la semaine prochaine, j'ai pas d'appart, je vais devoir dormir sous un pont... Et retourner à Bron m'enchante à un point inimaginable. Moi qui en étais sortie fin juin en gueulant "ouuuuais, j'y remettrais jamais les pieeds!!!", une fois de plus, j'aurais mieux fait de fermer ma gueule.

J'ai juste envie de tourner en rond dans ma chambre en criant et en agitant les bras.

Le bâtiment de l'image (google earth est mon ami), c'est la fac de Bron. Si quelqu'un à l'adresse du dealer de l'architecte, qu'il me la file, parce que ça doit être de la sacré bonne pour dessiner un truc aussi mal foutu (parce que là, on voit pas qu'en plus d'y avoir des couloirs partout et pas de porte, ya des demi étages! )

bron

24 octobre 2010

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